Qu’il s’agisse d’un immeuble ancien, d’un appartement ou d’une maison, tout électricien sera un jour confronté à la rénovation intégrale d’une installation électrique vétuste.
Pour mener à bien ces travaux, il est nécessaire de poser de nombreuses questions au propriétaire et de s’assurer que l’on possède les plans dont on a besoin.
Certaines protections peuvent être complémentaires et il est donc primordial d’évaluer les risques potentiels pour la sécurité des biens et des personnes pour s’assurer des meilleures conditions de travail pour mener à bien ce projet.
Sommaire
Posséder le matériel nécessaire
Pour mener des travaux de bonne qualité, l’entreprise ou l’électricien doit s’assurer de fournir un matériel de qualité tout au long de la rénovation.
Dans certains bâtiments anciens, la mise à la terre est souvent inexistante ou insuffisante. Parmi les équipements nécessaires à avoir, un testeur de terre de chez RS vous permettra de vérifier si la terre est connectée.
Mais sur ce type de chantier, un électricien devra également porter les EPI nécessaires à sa sécurité : un casque, des lunettes de protection, des bouchons d’oreilles ou un casque antibruit, un masque, des vêtements sans métal, des gants isolants et des chaussures de sécurité isolantes.
Discuter de la rénovation avec le propriétaire
Le propriétaire doit être en mesure de vous dire le nombre de personnes qui habiteront à l’intérieur du logement, ainsi que les besoins électriques qu’ils auront. Effectivement, les besoins énergétiques évoluent au fil du temps.
Une maison ancienne en pleine rénovation exigera davantage de prises et d’interrupteurs et le tableau électrique devra supporter l’ajout de nouveaux équipements pour répondre à ces besoins évolutifs.
Respecter les normes en vigueur
La norme électrique actuelle en vigueur est la NF C 15-100. Il est impératif de la respecter et de changer les éléments qui ne répondent plus à cette dernière.
Mais si la mise aux normes est complète dans les logements neufs, elle ne peut pas être imposée aux propriétaires du bien. Pour garantir un minimum de sécurité dans un logement, la présence d’un disjoncteur d’abonné, d’un dispositif de mise à la terre, de liaisons équipotentielles et de disjoncteurs différentiels est néanmoins obligatoire.
À la fin de l’installation, il faudra réaliser un diagnostic de conformité qui est indispensable pour vous assurer que l’installation respecte bien les normes. Les circuits, l’installation de mise à la terre et les protections différentielles devront être inspectées.
Préserver l’intégrité du bâtiment
La mise en conformité de l’électricité ne doit pas endommager les éléments électriques ni les éléments historiques de la maison. Effectivement, beaucoup de bâtiments peuvent présenter des éléments architecturaux uniques, comme des moulures, des murs en pierre de taille ou des plafonds peints.
Certaines techniques devront être privilégiées, comme des gaines discrètes ou des chemins de câbles en surface. Avant tout travaux, il faudra donc consulter le propriétaire et lui exposer vos besoins et identifier avec lui les zones sensibles au sein de la bâtisse en rénovation.
Dans le cas du câblage électrique, qui peut être particulièrement invasif, il devra donc être planifié dès le début du projet, avant tout travail de replâtrage ou de décoration. Mais si un monument est classé, l’obtention de certaines autorisations est nécessaire.