Quel joint utiliser en plomberie ?

quel joint utiliser en plomberie

En matière de plomberie, réussir à créer l‘étanchéité est un véritable enjeu pour garantir le bon fonctionnement et la solidité d’une installation.

Choisir le joint adéquat est une étape cruciale du processus : les matériaux, comme les formes, se sont multipliés pour répondre à toutes les situations. Comment s’y retrouver parmi cette diversité de produits ? Nous vous aidons à déterminer quel joint utiliser en plomberie, selon le type d’assemblage et les contraintes spécifiques.

Pourquoi les joints sont indispensables

Les joints ont avant tout une mission d’étanchéité entre deux pièces ou éléments du réseau. Ils permettent d’éviter les fuites, mais aussi de compenser les différences de dilatation des matériaux ou de répartir les efforts mécaniques pour une meilleure résistance et durabilité. Il existe trois grandes catégories dans leur élaboration :

Les joints plats

D’une épaisseur variant généralement entre 0,5 mm et 3 mm, ils ont une forme prédéterminée et sont conçus pour une utilisation dans un espace clos. Ils sont fréquemment employés pour assurer l’étanchéité entre deux flasques, comme dans le cas d’un joint plat pour robinetterie ou cuisine industrielle. Pensez également au basket pour seuil d’étanchéité.

Les joints ronds

Ils sont fabriqués sur mesure à partir d’une corde de matériau. Leur carrosserie est souvent utilisé pour des applications nécessitant un ajustement en cours de construction, comme par exemple les réservoirs, les tuyaux et les canalisations.

Les joints caoutchouc

Le caoutchouc a l’avantage d’être souple, flexible et résistant aux variations de température. Il résiste également bien aux huiles, graisses et solvants, ce qui en fait un choix judicieux pour des applications industrielles ou alimentaires.

On distingue le joint rondelle caoutchouc, très polyvalent dans de nombreuses situations, du joint torique, spécifiquement conçu pour faciliter les montages à emboîtement.

Choisir son joint selon la nature du raccordement

Parmi ces trois grandes familles de joints, il faut encore préciser quel type convient pour chaque situation. Pour ce faire, il est nécessaire de prendre en compte la nature du raccordement et les contraintes mécaniques, thermiques ou chimiques auxquelles il sera exposé :

Les raccords vissés ou filetés

Dans cette catégorie, on retrouve notamment les robinets, les vannes et tous les équipements de plomberie comportant une partie mâle (filet extérieur) et une partie femelle (filet intérieur).

L’étanchéité est alors généralement assurée par un joint plat qui vient se loger entre les deux pièces. En fonction du calibre de l’équipement et des contraintes mécaniques ou chimiques, il peut être choisi en caoutchouc, en plastique ou en métal.

Les raccords à emboîtement

Ce type d’assemblage nécessite un joint capable de s’adapter aux variations dimensionnelles des éléments lors du montage et du démontage.

C’est précisément le cas du joint torique, en forme de profil, qui assure une étanchéité optimale grâce à sa faculté à conserver ses propriétés élastiques même sous pression. Les joints rondelles caoutchouc sont également couramment employés dans cette catégorie de raccordements.

Les raccords à bride

Dernière variante fréquemment rencontrée, les assemblages par brides sont largement utilisés notamment pour les équipements hydrauliques et les systèmes haute pression.

Ils permettent de connecter des tuyaux mis sous forte pression ou différents appareils fluides. Pour ces installations, on optera plutôt pour un joint plat en matériau résistant (comme le PTFE) qui assurera un bon niveau d’étanchéité malgré les sollicitations importantes qu’ils subissent.

Tenir compte des contraintes spécifiques

Mais quel joint choisir au final ? Au-delà du type de raccordement, certaines caractéristiques spécifiques peuvent encore influencer votre décision :

La température

Les variations thermiques, en particulier lorsqu’elles sont importantes, peuvent détériorer rapidement un joint. Il est donc important de vérifier que le matériau choisi est compatible avec les contraintes à laquelle il sera exposé.

Pour les installations sous hautes températures, on pourra s’orienter vers des joints métalliques ou en matériaux composites (comme le graphite par exemple).

Des applications alimentaires ou sanitaires

Les normes d’hygiène et de qualité étant très strictes dans ces domaines, il convient de privilégier des joints spécialement conçus pour répondre à ces exigences, comme les joints d’étanchéité en silicone, qui ont l’avantage d’être résistants à l’eau ainsi qu’à divers types d’agression chimique.

Chaque situation de plomberie a ses propres contraintes et exige donc un choix adapté du joint à utiliser. Privilégiez toujours un.matériau offrant une bonne résistance aux contraintes mécaniques, thermiques et chimiques pour assurer la longévité de vos installations.